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Chapter One : In Need of Some Fresh '' A i r ''

Panic Disorder -- Crises de panique:

'' Les crises paniques sont un trouble anxieux caractérisé par des attaques de panique récurrentes sévères. Elle peut également inclure d'importants changements de comportement durables au moins un mois et d'inquiétude en cours sur les implications ou inquiétude d'avoir d'autres attaques. Les crises de panique sont des causes soudaines qui peuvent durer de très court à très longtemps selon les symptômes et à quel niveau ils sont émient. Les symptômes les plus communs sont : palpitations, cœur qui bat fort ou à un rythme accéléré, transpiration, tremblements ou secousses musculaires, sensation de souffle court ou d’étouffement, nausée ou gêne abdominale, sensation d’étourdissements, d’instabilité, de tête légère ou d’être sur le point de s’évanouir, peur de perdre le contrôle ou de devenir fou, peur de mourir, sensation d’engourdissements ou de picotements, frissons ou bouffées de chaleur et etc. ''

Couché sur le lit de l'hôpital, le jeune Mizumachi Sakura, âgé d'à peine 5 ans, se faisait ausculter minutieusement par son docteur personnel, Dr Kirisaki. Le haut dénudé, il regardait à travers la fenêtre, comptant les oiseaux qui passaient pendant que la doctoresse se démenait afin d'examiner le pouls de l'enfant. Le gamin ne pouvait plus tenir en place. Cela devait faire au moins une bonne semaine qu’il était emprisonné dans son lit d'hôpital. Stéthoscope à la main, Kirisaki plaqua le rond de métal dans le dos frissonnant du jeune garçon pour enfin noter la donnée ultime qui conclurait cet examen. Une fois la séance finie, Kirisaki se rendit à son bureau afin de noter ce qu’il s’était passé. Seulement par son expression, Sakura pouvait deviner que tout allait mal. Depuis quelques temps, ses parents ne le regardaient plus de la même façon et les visites chez le pédiatre augmentaient sans cesse. Même pour un gamin, deviner cela n'était...Rien qu'un jeu d'enfant. << Peut-importe l'âge, l'humain devinera à jamais quelle est la limite entre le bien et le mal >>

❝ Papa et maman...ne veulent-ils plus de moi? ❞

Cette question était en train de deviner plus qu'une obsession. Durant ces dernier jours, Kirisaki avait beau ne par le remarquer, mais les angoisse de Sakura devenaient de plus en plus intenses. Soudain, les tremblements musculaires recommencèrent. Il y a longtemps que notre blondinet n'en avait pas eu. Paniqué, Sakura se pencha bien avant que Kirisaki aille eu le temps de finir et pris sa tête entre ses deux mains. Les yeux grands ouverts, son corps si frêle tremblait tellement. Puis, il commença à crier d'une façon hystérique et sauta du lit en courant pour enfin se réfugier dans un coin de la chambre. Les parents du petit entrèrent sur le coup, en entendant les cris. Dépassée par les évènements, la mère fondit en larme. Tsutsumu, le père de la famille pris en charge la mère et la pris dans ces bras en asseyent de la réconforter. Le cas...était franchement désespéré. Profondément désolé, la doctoresse se leva et regarda directement dans les yeux les parents. Elle secoua la tête sens signe d'impuissance dans cette situation plus que compliqué et haussa les épaules.

- Son cas se complique de jours en jours, annonça-t-elle. Elle devrait aller un psychologue et non un médecin

Tsutsumu abaissa le regard. Haruka, la mère, elle, se blotti contre son conjoint...Sa famille se dégradait de jour en jour. Cela en devenait ridicule! Elle avait envie de rire! Seulement trente-six ans et elle sentait que sa vie était sur le point terminal! De plus...pourquoi elle devait se démener autant pour des enfants qu'il ne lui appartenait pas? Oui, bien sûr, elle les aimait, mais...c'en était trop! Les frustrations de Sakura et tout le reste...Pouvait-elle dire que c'était pire que l'enfer? La doctoresse repris son monologue. La grande en sarrau blanc ne savait que trop faire. Avec son majeur, elle repoussa ses lunettes sur son nez et jeta un mince coup d'œil vers Sakura.
Tsutsumu, de son côté, faisait son mieux en tant que père. Il devait supporter la peine de voir sa fille dans un tel état et en même temps supporter moralement sa famille. Il fit asseoir de force Haruka et lui versa un tasse de thé vert refroidie par le temps et s'approcha de son fils. Celui-ci, encore dans une condition instable se raidit. Le paternel tendit la main lentement vers l'épaule amaigri par la sous-alimentation du garçon et fis de mine à ce que tout ce passait bien. N'osant pas le toucher sous peine d'une réaction forte, il s'accroupit à son niveau visuel et lui parla gentiment.

- Sakura? l’appela-t-il doucement

Sakura ne répondit point, mais il insista à faire une conversation.

- Ta mère et moi te ramenons à la maison, déclara le père.
- Vous ne me détestez pas? finit par demander Sakura après une longue hésitation.

Content et perturbé à la fois par cette réponse, Tsutsumu fronça des sourcils. Son fils était si compliqué. Ressentant, Sakura se remit et boule, mais au dernier moment, le père prit la situation en main.

- Bien sûr que non! s'exclama Tsutomu. Sakura, aller....Vient avec nous. Je veux que tu reviennes avec nous. Dans notre maison...Avec ta famille

Il était sur le bord des larmes. De son côté, Haruka, entre quelques gorgés de thé mal passée dans l’œsophage, se leva. Elle toisa du regard Sakura et soupira enfin. L'amour considéré envers sa famille ne pouvait pas être surmonté par une simple maladie. Enfin, c'est ce qu'elle espérait. Depuis son remariage, elle ne portait que haine au fils de la femme dont son propre mari ne pouvait se séparer de son souvenir. Bien que son fils adoptif lui-même ne l'avais jamais vue, jamais rencontrée ou encore jamais entendue parler, il était au courant, il en avait conscience que la personne avec qui son père était marié était sa deuxième femme...À Bien y réfléchir, Haruka avait peur. Peur qui Sakura perçoive sa véritable mère comme une belle femme, jeune et franche...La mère idéal...Et qu'il ne l’accepterait jamais. Toutefois, Haruka, trop fière de sa personne, refusait de s’en convaincre.
Après un court moment de pause, Haruka s'approcha à son tour de l'enfant. C'était décidé. Elle allait le ramener avec lui.

- Vient t-
- Vas-tu venir, Sakura? coupa Haruka. Maman n'en peu plus. J'ai envie de te revoir...toi...et papa. Vient avec nous. S'il...S'il-te-plait, Sakura. Je veux que tu reviennes avec nous

Hésitant, le blondinet se releva. Leur voulaient-ils du mal? Il espérait le contraire. Tout de même, il prit la main que lui tendais sa famille et fit exactement ce qu'ils attendaient de lui. Il se rhabilla, mais les tremblements de ses mains l’empêchaient de boutonner sa chemise convenablement. Évitant le plus contact physique jusqu'à maintenant, Sakura leva la tête comme un réel gamin en faisant signe de réclamer de l'aide. Ne pouvant pas rester insensible à la demande, Haruka compléta la série de bouton pour lui. De nouveau confiante, elle sourit. Sakura, voyant qu'elle pouvait faire confiance à la femme qui se proclamait comme sa ''Mère'' sourit à son tour et la prit par la main pour sortir de cette prison immaculée de blanc. Dernière la famille de nouveau réunie, Kirisaki, fidèle à ses habitudes, ne pu s'empêcher de rajouter son grain de sel. Il était vrai qu'elle les enviait puisqu'à quarante-trois elle était encore célibataire et elle désirait former une famille, mais...Au lieu de se plaindre contre son propre sort, elle versa une larme pour le futur destin de ce trio. Après tout, une fois une semaine complète de recherches sur le corps de la jeune fille, elle ne pouvait l'avoué. L'état de Sakura allait sûrement empirer et la poussé dans la folie. Kirisaki ne pouvait pas l'affirmer et voir un psychologue allait sûrement pouvoir arranger les choses, mais...rien n'était encore sûr.


Chapter Two : My Favorite Thing

Les jours passèrent. Depuis la sortie de l'hôpital de Sakura, tout ce passait à merveilles. Du moins, c'est ce dont on avait l'impression... Les tempêtes d'humeur de l’enfant s’étaient stabilisées. Tout ça grâce aux recommandations de Kirisaki, les parents de Sakura avaient engagés un psychologue. Kanata était son nom. Une jeune femme, beaucoup ''Fraîche'' que la dernière personne chargée de Sakura au niveau médical. Au début, une consultation par semaine suffisait, mais au fil du temps, les sessions d'examen s’écartaient. Oui vraiment... Tout allait bien! Les saisons se succédèrent rapidement. Le printemps, l'automne, l’hiver puis de nouveau le printemps... Les années défilèrent aussi rapidement et cela en fût ainsi jusqu'au sept ans de Sakura. Il était encore sous traitement, mais sa maladie devenait de mieux en mieux. Les symptômes ne paraissait presque plus. Mais...toute bonne chose à une fin, dit-on...

- Je n'irai pas.
- Allons, Saku-tan! Je suis sûre que tu vas t'y plaire
- Ne m’appelle pas Saku-tan, persista le blondinet, et non, je n'irai pas, Il parait qu'ils mettent la tête des nouveaux dans la toilette et qu'ils les prennent en photos. Imagine! Déjà qu'avec ce prénom, je suis mal barré pour commencer! De plus, on dit que les professeurs nous coupent les doigts quand nous ne faisons pas nos devoirs et qu'ils nous forcent à les manger! Je ne veux!
- Ils ne coupent pas les doigts des élèves! Mais que dis-tu?!
- Et pourtant si! Et on doit les BOUFFER!
- Sakura, tenta de résonner sa mère entre deux soupirs, s'il-vous plait. Épargne-moi cela... Ce ne sont que des balivernes pour effrayer les premières années.

En effet, bien que la plupart des gosses d'aujourd'hui soient excités par rapport à leur toute première journée d'école, lui, Mizumachi Sakura, âgé d'à peine 7 ans à cette époque, en était effrayé. Il était convaincu que tout irait mal et qu'on le persécuterait dès son arrivé. Avec tant bien que mal, sa mère, Kana, asseyait de le résonner en lui disant que s'il avait des problèmes, il pourrait en parler avec la directrice, cependant il refusait d'ouïr à tous propos venant affirmer le contraire de ce qu'il pensait.

- Alors, pas de Yakuniku ce soir, dit Kana dans un élan de dernière volonté en espérant que le fait qu'il soit privé de son repas préféré le convaincrait à changer d'idée.
- ...'Pas grave. Je ne mangerai pas.
- Saku-t--Sakura, soit un peu compréhensif pour une fois. Fait plaisir à ta maman?
- Je ne suis pas compréhensif, répondit Sakura. Et puis, tu n’es pas ma mère.

Il regretta immédiatement ses dernières paroles. Sakura savait qu'il avait réussit à la blesser, mais ce n'était pas du tout dans ses intentions. Penaud, il regarda Haruka avec un air de profond désolément, puis ajusta son sac à dos sur son épaule. Maintenant que faire pour s'excuser?

- J'y vais, dit-il à contre-coeur. Au revoir.

Et sans dire un mot de plus, il laissa à elle-même Kana et s'en alla. De son côté, dernière était toujours figée du choc. Le ''Tu n’es pas ma mère'' de son fils lui avait complètement transpercé le coeur, l'avait déchiré. Oui, il y a deux ans, elle n’aurait été que heureuse d’entendre cela, pourtant...Maintenant elle considérait vraiment Sakura comme le siens... Haruka dissipas ces pensée de sa tête et, d'un bon, se releva, prête à commencer ses corvées habituelles. Elle le savait trop bien. S'attarder sur ces choses ne mènerait à rien, valait mieux penser à autre chose.

- Bonne journée, murmura-t-elle en retard.

Tout à coup, le téléphone sonna. D'un pas empressant, Haruka se dirigea vers la cuisine et décrocha le combiné. Qui cela pouvait-il être? Il était, après tout, 8h30 du matin...et un lundi en plus de cela!

- Bonjour, je m'adresse bien aux Mizumachi? demanda une voix de l'autre côté du combiné.
- Dr Katana?
- Haruka? Oui, c'est bien moi. J'ai prélevé les données récentes de Sakura et...j'au eu des résultats.
- Ha...Oui? Vous avez des idées?
- De très bonnes mêmes. Je pense que Sakura-chan n'est pas affecté de crises de panique. Les symptômes correspondent, mais selon-moi, ce n'est que des traumatises qui déclenchent ses réactions. La mort ou l'abandon de sa génitrice dès sa naissance, le remariage de son père, le fait d'être toujours entouré de personnes dans le domaine médical...Si l'on peut dire, le destin ne lui a pas donné une vie paisible...Enfin, je ne dis pas qu'il ne s'agit PAS de cela, mais il se peut qu'il aille des chances. Sakura est un garçon normal, mais tous ces évènements stressants le rendent fou, littéralement parlant. Il n'a que 7 ans après tout! Pour une enfant âgé de seulement 7 ans vivant cette situation, cela peut mener à la folie ou des réactions similaires à l'autisme. Enfin, bref, écoutez-moi...Sakura a besoin d'un nouvel environnement. Il devait se bâtir une ''nouvelle vie'', recommencé à zéro et préférablement tout seul. C'est la meilleure des choses. Je ne dis pas de le mettre en pensionnat immédiatement ou de l'envoyer en Sibérie, mais agissez lentement et dans précautions.
- ....
- Haruka-san?
-Ha oui, pardon...Désolé. Dr Kanata...je dois y aller...et encore merci.
- Cela me fait plaisir. Au revoir. Et n'oubliez pas de prendre aussi soins de vous, Haruka-san! Ce n'est pas bien de se surmener!
- Oui...je ferai attention.

Et sur ces mots, elle raccrocha le téléphone...


Chapter Three : The Epilogue's Prologue

Le matin où commence ce dernier chapitre était au plus haut point identique à celui d'aujourd'hui: morne et gris... Le paysage n'était pas d'une grande couleur et l'atmosphère qui entourait la ville ne donnait en aucuns cas de la confiance aux habitants. Pourtant, bien que contrairement à l'extérieur, l'humeur qui régnait dans la maison familiale des Mizumachi était à son comble. On s’apprêtait a y célébrer un grand évènement. ''Pas si important que cela'' pouvait répondre l'aîné de la famille, cependant, pour les parents de celui-ci, célébrer l'anniversaire de leur fils unique semblait être la seule préoccupation de la journée. Toutefois...

- Saku-tan! cria une voix de femme à travers la demeure. Descend! Aller!
- Pas question! répliqua le jeune homme à qui la voix s'adressait. Je-ne-veux-pas! Passer la journée de sa fête avec sa famille...Franchement maman! Tu aurais pus trouvé mieux! Shin a rit de moi pendant toute la mâtiné hier! Et puis, j'ai des plans avec mes copains!
- Saku-tan. j-
- NE M’APPELLE PAS SAKU-TAN!

Et ce fut sur ces mots que Mizumachi Sakura mit fin à la discussion. D'un pas décidé, il se dirigea vers sa chambre, son havre de paix ultime, puis se jeta sur son lit et prit machinalement son modèle réduit de la tour Eiffel, souvenir de voyage offert par son meilleur ami, Shin. Sakura commença, comme il en avait l'habitude, à virer et retourner dans tous les sens son précieux bibelot. Soudainement, il soupira. Franchement, il avait à présent 18 ans et sa mère voulait qu'il le fête en famille. Ce n'était ni idiot ni insultant, mais plutôt...humiliant. Après tout, à cet âge, tout le monde fêtait sa fête avec ses amis, non?
Sur ces pensées, Sakura émit un deuxième soupir. Il hocha de la tête et reposa sur son bureau la mini tour Eiffel. Oui, décidément, il en avait marre. Marre de tout! Sa mère trop maternelle envers lui, ses deux sœurs qui prenaient toute la place dans la maison, son père ne rentrant jamais avant au moins minuit et aussi...d’Ayleen! Oui, cette Ayleen! Cette transférée directement d’Amérique de l'année dernière qui, avec son apparition, a pourris la vie entière de Sakura! Mais comment l'existence unique d'une seule fille pourrait détruite celle d'un autre? Nul ne le sait. Sakura aussi ne le sait pas. Shin le taquinait souvent à propos de lui être amoureux, mais non! C'était son attitude qui le dégoûtait. Son rire, sa façon de marcher...Son sourire...Et surtout sa manie de prendre son handicap comme un obstacle à sa vie! Il fulminait carrément contre elle.
Tout à coup, une sonnerie de portable retentit dans la pièce. À en jugeant par la musique, il s'agissait de celui avec qui Sakura avait le plus envie de parler: Aoyama Shin. Le jeune homme décrocha à toute vitesse et répondit avec son air détaché habituel. C'était comme si sa colère avait mystérieusement disparut...

- Yo! dit la voix de l'autre côté du combiné
- Yo, dit Sakura à son tour.
- Ça te dit de faire un truc avec les potes, cet aprè'm? demanda Shin
- Nan, la reine me retient prisonnier, commença Sakura, et ses deux gardes, les jumelles de pique, sont en gardes constante afin que je ne m’enfuisse pas. Enfin, elles ne font que brailler à chaque fois que j'approche de la porte, mais on s'en fou. Bref, y'a aussi mon père qui-
- Je t'ai demandé si tu voulais qu'on fasse quelque chose, s’exaspéra Shin, pas de raconter ta vie, idiot!
- Ha-Ha-Ha, répliqua-t-il sarcastiquement à son ami, puisque je te dis que non.
- Alors trop tard!

TOC! Une chose percuta son la fenêtre de sa chambre. Sakura accourut jusqu'à elle et aperçut Shin tout en bas. Dans un excès de vitesse, il ouvrit le cadre de la vitre et se pencha pour parler le plus fort possible.

- Dois-je considérer ça comme une violation du domicile? plaisanta le grand blond
- Je ne suis pas encore à l'intérieur, imbécile!
- Alors? Il est 9h du matin, que veux-tu? Prendre le petit déjeuner en compagnie du célèbre moi-même?
- Ce n'est pas parce que t'as la côte avec les filles que tu es célébré, répondit Aoyama. Ho et alors! Descend! On va au karaoké! J'ai invité tout le bahut! C'est pas à tous les jours qu'on a 18 ans!
- ... D’accord, je viens! Attends-moi une minute, dit Sakura après mure réflexion.

Il marcha tout droit vers la porte afin de prévenir sa petite famille, mais hésita pendant quelques secondes, puis retourna sur ses pas. Inutile de les avertir. Ce n'était pas comme si ils laissaient un mineur en liberté: premièrement, il s'agissait d'Hokaido, en pleine campagne. Les voleurs et les bandits, ça se fait rare ici et deuxièmement...Tout pour ne pas se laisser convaincre de rester afin de faire plaisir à sa mère, franchement! Après s'avoir bien décidé à ne pas avertie qui que se soit, Sakura se glissa à travers la fenêtre et sauta du haut. L'impact fut raide, mais heureusement que l'homme n'était pas, non, mais pas du tout de constitution faible. Après avoir repris son souffle, il se releva tout bonnement et suivit de route Shin.

- Spiderman est près? demanda Shin, sourire aux lèvres.
- Spiderman?! J'aurais plus dit Superman!

Ils éclatèrent de rire. Durant la route, le tandem parla de tout et de rien (principalement de conspirations contre le prochain examen de mathématique). Sakura éprouvait un léger regret tout au fond de lui. Il ne pouvait s'empêcher de penser à la réaction de sa mère lorsqu'elle ouvrirait la porte de sa chambre afin de s'excuser et qu'elle y retrouve qu'une fenêtre à demie ouverte. ...À bien y réfléchir, peut-importait la réaction. C'était plutôt ses actions qui faisaient frémir le jeune adulte.
Après une quinzaine de minutes de marche, les deux garçons arrivèrent devant la porte de l'établissement où le rendez-vous avait été donné. La boule de stress enfoncée dans la gorge de Sakura qu'il avait ressentit il y a quelques minutes dissipa et laissa la place a une euphorie extrême de pouvoir célébrer un anniversaire digne de ce nom avec ses amis! ...Mais aussi avec ses ennemis...

<< C'est à partir de ce moment que je ne me rappelle plus rien du tout...Une marre de sang...C'est dans une mare de sang que je me suis réveillé. J'avais la bouche pâteuse et un arrière goût de fer encombrait ma bouche. Ayleen était là, à mes côtés. Pour la première fois, je voyais ses yeux. Ils étaient bleus...mais aussi vides et sans vie. Ce ne fut que quand je me suis aperçus de mon entourage et que j'étais le seul survivant, donc possiblement l'auteur de ce carnage que la police a débarquée... >>